Registre des cancers du Grand Casablanca

Le cancer constitue un véritable problème de santé publique partout dans le monde. La lutte contre ce fléau commence par sa connaissance qui se base essentiellement sur sa description en matière d’incidence et de mortalité, les principaux groupes à risque et sa tendance temporo-spatiale. Ainsi, la surveillance du cancer est essentielle pour fournir des statistiques et des données utiles pour la prise de décisions, surtout que l’incidence est en perpétuelle augmentation à l’échelle mondiale.Le registre des cancers du Grand Casablanca (RCGC) a été mis en place en 2004 par un groupe d’enseignants chercheurs de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. La mission de surveillance épidémiologique des cancers au niveau de la zone couverte, lui a été attribuée par le Ministère de la Santé et la Fondation Lalla Salma (FLSC). Il répond à la définition d’un registre de population, il effectue un recueil continu et exhaustif de données nominatives sur les nouveaux cas de cancer résidents au sein d’une zone bien définie, à des fins de recherche en santé publique, tout en suivant les standards du Centre International de Recherche sur le cancer (CIRC). La zone couverte par le RCGC est représenté par région du Grand Casablanca selon le découpage administratif de 2003 (16 régions), incluant la préfecture de Casablanca, la préfecture de Mohammedia, la Province de Médiouna et la Province de Nouaceur. La taille de la population dans cette zone est estimée à 4 248 507 selon le recensement de 2014, représentant ainsi 12,6 % de la population Marocaine.

L’inclusion des nouveaux cas de cancers dans la base de données du registre se fait selon les critères suivants :

Les critères d’inclusion

  1. Toute tumeur maligne invasive, quel que soit son siège primitif, diagnostiquée depuis le 1er janvier 2004.
  2. Chez un sujet de tout âge résident dans la zone géographique concernée au moment du diagnostic (région Grand Casablanca).

Les critères d’exclusion

  1. Toute tumeur bénigne ou de malignité incertaine.
  2. Toute récidive tumorale.

Les nouveaux cas sont recueillis à partir d’une multitude de sources. Ces sources couvrent toutes les structures sanitaires, au niveau de la zone couverte, pouvant accueillir les patients atteints de cancer à un moment donné de leurs parcours pour se faire diagnostiquer ou traiter. Ces différentes structures peuvent représenter un point de dépistage, de diagnostic, de prise en charge thérapeutique ou d’un accompagnement au cours des soins palliatifs. Ces sources de notification sont représentées par les hôpitaux publics, les centres d’oncologie, les cliniques privés et les laboratoires d’anatomie pathologique publiques et privés. Et à partir de 2015 les bureaux communaux d’hygiène sont aussi considérés comme une source de cas. Ils collaborent avec le registre en notifiant les décès par cancer.

Graphique en secteurs
Proportion d’un type de cancer selon l’ensemble des cas.Visualiser

Répartition d’un type de cancer selon le sexe.Visualiser

Graphique en courbe

L’incidence du cancer par classe d’âge.Visualiser

Graphique en barres

Répartition du nombre de cas d’un type de cancer par sexe et classe d’âge.Visualiser

Répartition de nombre de cas d’un type de cancer par année.Visualiser

Les localisations les plus fréquentes chez les deux sexes par classe d’âge.Visualiser

Tableau des données

Taux spécifiques d’un type de cancer par classe d’âge.Visualiser

L’incidence brute, standardisée et cumulée d’un type de cancer entre 2008 et 2012. En cours

Portail réalisé en collaboration avec l’équipe du registre des cancers du ‘Centre Mohammed VI pour le traitement des cancers’
  • Pr BENIDER Abdellatif : Professeur de l’enseignement supérieur en Radiothérapie Oncologique et directeur du centre Mohammed VI pour le traitement des cancers, CHU IBN ROCHD, Casablanca.
  • Dr BENDAHHOU Karima : Médecin épidémiologiste et responsable du Registre.
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